Русскими буквами можно транскрипцию текста! L’inconnue Je prenais toujours l’autobus à la gare Saint-Lazare, et l’inconnue montait à l’arrêt du Palais-Royal. Je voyais apparaître sa silhouette derrière la fontaine de la place. Je joueais à lui donner des noms : la demoiselle blonde, la petite herbe, l’inconnue aux yeux bleux. Elle montait dans l’autobus et s’asseyait dans un coin. Ce printemps-là elle lisait un livre ou un journal. Ce n’était pas une étudiante, plutôt une dactylo, une secrétaire ou peut-être une vendeuse d’un magasin de la rive gauche. Vingt-deux, vingt-trois ans.
Puis je la vis se transformer. Elle souriait en regardant par la fenêtre. En vérité elle ne devait voir ni les autos, ni le vieux Louvre, ni les flots verts ou gris de la Seine.
De temps à autre, elle rapprochait son sac de son coeur, l’ouvrait rapidement et en tirait quelque chose-probablement une photo-qu’elle regardait en la cachant dans le creux de la main.
L’alliance apparut à la fin de mars. Elle n’avait pas changé de trajet. Tous les matins la jeune femme prenait l’autobus. Un peu avant les vacances, elle commença à porter une robe claire. Ses joues devinrent plus pleines, ses lèvres plus mûres et brillantes.
Au début de septembre, quand je retrouvai Paris, je l’aperçus comme d’habitude levant le bras à l’arrêt de la fontaine. Elle prit place sur une banquette devant moi et ouvrit aussitôt son sac à main. Elle en tira une lettre de quatre pages. Je me dis : « Tiens, il est en voyage ».
L’automne approchait. Le visage de l’inconnue me parut s’attrister. Un matin de pluie, l’autobus était très plein, elle s’assit tout près de moi et j’aperçus rapidement l’enveloppe de la nouvelle lettre qu’elle lisait. Alors je compris tout. Il était donc soldat et ils s’étaient mariés en toute hâte avant son départ pour le sevice.
Je dus quitter Paris pour plusieurs mois. À mon retour, je changeai d’occupation. Je travaillais à un autre bout de Paris. Et l’image de l’inconnue se perdit aufond des souvenirs, il n’en restait qu’un sourire.
- Бруно, давай играть с нами! - кричит Николай.
- Я согласен! - Быстро, Бруно спускается пол лестнице. Он одевает его пальто, шапку. Где его сапоги? Вот!
- Мама мне надеть мои сапоги! - Но мама не отвечает. Она в кровати, у нее грипп.
- Папа мне надеть мои сапоги! - Папа не отвечает, он на работе. Что делать? Выйти без сапог?-идея Бруно. Он садится, ставит ноги в сапоги и тянет, тянет... вот. Бруно одел сапоги на ноги. Бруно рад. Он открывает дверь и бежит в сад.
1. A cinq mois c'est ma mère qui choisissait mes habits. Elle garde quelque chose de mon enfance, je l'ai vu : une salopette, un bonnet, un bavoir, un maillot-culotte et une brassière.
2. C'est pareil pour un an : j'ai vu mes culottes, mes caleçons, ma parka et mes bottes.
3. A quatre ans je portais : un tee-shirt, une chemise, une combinaison, des chaussettes, un short et mes baskets.
4. A sept ans je portais : une robe, une jupe, des bas, un blouson, un béret, une casquette et un imperméable.
5. A onze ans mes vêtements étaient : des collants, un débardeur, une tunique, un gilet, un jean, un pull, une veste, un pantacourt, un manteau et des gants.